5 choses à savoir pour adorer vos leçons avec Éva

Pourquoi ce cher Michel nous parle-t-il du commerce équitable pour décrire les cours de sa chérie ? C’est vrai qu’elle est bonne, cette question. La réponse est simple. Quand on évoque le « commerce équitable », tout le monde sait illico ce que cela sous-tend : c’est le « respect » qui doit gagner le match !

Pour Éva, c’est dans les tripes. L’équité vis-à-vis de l’équidé pourrait être sa devise. Qu’il soit compagnon de jeu ou de travail, le cheval mérite de l’attention et de la bienveillance, au quotidien.

Le contrat d’équité que le cavalier signe avec sa noble conquête commence par une mission responsable : il doit apprendre à « lire » et à « écouter » son cheval. Tout comme les humains, les chevaux sont tous différents : physiquement, mentalement, sur le plan de la biomécanique, leur histoire, leur race… Pour être vraiment respectueux et efficace, il convient de prendre tous ces éléments en compte dans la façon d’aborder un travail. On ne peut pas exiger, de tous, le même rendu par rapport aux mêmes actions. De plus, tout comme nous, il y a des jours « avec » et des jours « sans ». Il faut cesser d’agir avec un cheval comme on le ferait avec un vélo ou une motocyclette et s’imprégner à chaque instant du fait que nous travaillons avec un autre être vivant.

Cette lecture préface le travail !

Si le cheval n’y est pas pour l’une ou l’autre raison – chaleur, douleur, fatigue, … – le cavalier doit intégrer les signaux et agir en fonction. Mieux vaut attendre un jour meilleur et remplacer la monte par une autre façon de travailler : longe, liberté, balade…

Le respect passe donc avant tout par la connaissance profonde de l’animal et par l’intérêt qu’on LUI porte. Conséquemment, par la façon de le monter ou le traiter. Tout le reste s’inscrit dans une suite logique : le choix des aides, le tact, le rythme des efforts, leur fréquence, sans oublier les récompenses abondantes et le bon moment que chaque cheval mérite dans l’espace de pansage.